La crise induite par le Covid-19 engendre un courant en faveur d'une commande publique dédiée aux nationaux. La préférence nationale et les produits marocains sont encouragés. Le gouvernement, soucieux cette fois-ci de rationaliser les dépenses, a exigé des restrictions pour le recours aux marchés d'études.
"Saâdeddine El Otmani a soumis les
départements ministériels ainsi que les services de l'Etat gérés de
manière autonome, les comptes spéciaux du Trésor et les institutions
publiques qui bénéficient de subventions de l'Etat, à de
nouvelles dispositions pour assurer une rationalisation optimale des
dépenses liées aux études.
Dans une circulaire publiée le 9 septembre, le chef
du gouvernement a souligné le recours de certains départements aux appels
d'offres liés aux études sans tenir compte des directives
relatives à la gestion optimale des dépenses et sans exploitation
de l'expertise et des cadres dont l'administration dispose, afin
d'éviter la réalisation d'études similaires sans raisons justifiées.
La circulaire a fixé trois préalables au lancement
de nouveaux appels d'offres :
- définir précisément les objectifs et les résultats
escomptés de ces dépenses,
- assurer l'activation et l'évaluation des études déjà
réalisées pour les mêmes objectifs,
- favoriser l'échange entre les différents
départements pour ne pas répéter les études dans le même objectif.
Afin de rationaliser les dépenses liées aux études, et
d'assurer plus d'efficacité et de proactivité, la circulaire exige que les
appels d'offres liés aux études soient soumis à l'autorisation préalable du
chef du gouvernement, après consultation de l'avis de la commission créée dans
le cadre de la note d'orientation du projet de loi de finances 2015. Cette
commission comprend des représentants de la primature, du ministère de
l'Economie, des finances et de la réforme de l'Administration ainsi que
du département ou de l'institution concernés."
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