Avec femmes et enfants, les dépanneurs de la société
Assistance Bouznika sont en sit-in depuis deux jours au niveau du péage de
cette ville située sur l’autoroute Casablanca-Rabat. Ils sont quelque 100
personnes à tenir ce sit-in.
Sur place, Abdelhaq Edahbi, secrétaire général de la
Fédération nationale des syndicats des transporteurs, affiliée à l’Union
nationale du travail, nous a confié que « ce sit-in fait suite à un appel
d’offre lancé par la société Autoroutes du Maroc qu’une société privée appartenant
à un riche homme d’affaires est sur le point de remporter ». Ce dernier
aurait présenté un matériel de dépannage de dernière génération. Les dépanneurs
d’Assistance Bouznika, qui opère actuellement sur cet axe de l’autoroute,
jugent que dans l’appel d’offre « il n’y a pas d’égalité de
chances », un aspect important à leurs yeux.
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Abdelhaq Edahbi d’expliquer, que les dépanneurs de Bouznika
se sont réunis pour créer Assistance Bouznika et se sont même endettés auprès
des banques à dessein. 120 familles sont prises en charge grâce à cette société
et l’aspect social devait être pris en compte dans l’appel d’offre. Car
avec les moyens dont dispose la société privée concurrente, ils n’ont aucune
chance de remporter l’appel d’offre sur un marché qu’ils détiennent encore.
Si ce marché est remporté par la concurrence, quelque 100
personnes seront au chômage et 120 familles privées de revenus, dixit Abdelhaq
Edahbi.
Et comme la société Autoroutes du Maroc ne veut pas les
recevoir pour d’éventuels discussions, les dépanneurs en appellent à
l’intervention de Mohammed VI, « Roi des pauvres ».
