- L’Economiste: Comment évolue le secteur depuis le début de
l’année, en particulier en termes de carnets de commandes et de délais de
paiement?
- Youssef Tagmouti: Le secteur se porte très bien, les résultats enregistrés par les entreprises ont une tendance croissante, surtout pour les sociétés exportatrices. Ce constat a été confirmé lors de notre tournée organisée dans le cadre de l’Action Lumière 2014. Pour les délais de paiement, toute la profession a accueilli avec beaucoup de satisfaction le contrat-programme signé récemment entre l’Etat et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
- Youssef Tagmouti: Le secteur se porte très bien, les résultats enregistrés par les entreprises ont une tendance croissante, surtout pour les sociétés exportatrices. Ce constat a été confirmé lors de notre tournée organisée dans le cadre de l’Action Lumière 2014. Pour les délais de paiement, toute la profession a accueilli avec beaucoup de satisfaction le contrat-programme signé récemment entre l’Etat et l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
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Ce contrat-programme, qui consacre
une grande partie de la dotation financière à l’absorption des paiements des
fournisseurs en souffrance de l’ONEE et en priorité les PME, a permis de donner
une grande bouffée d’oxygène à tous les maillons de la chaîne du secteur
électrique en soulageant leurs trésoreries. Cet accord permettra aussi à l’ONEE
de réaliser son plan d’investissement très ambitieux, ce qui représente une
grande opportunité de développement pour les entreprises du secteur tant au
niveau de l’électricité conventionnelle que celle à base d’énergies
renouvelables, notamment solaire et éolienne.
- Quelles sont les opportunités qui peuvent découler de la compensation industrielle pour votre secteur?
- La compensation industrielle est une véritable opportunité dans la mesure où elle impose aux grands groupes détenteurs de marchés de l’Etat de s’approvisionner en partie sur le marché national ou de fabriquer une partie des composantes au Maroc avec des partenaires locaux. Cela permet l’augmentation du chiffre d’affaires et de la valeur ajoutée à travers le transfert de technologie. In fine, la compensation industrielle permet de créer une dynamique au sein du secteur, de faire émerger de nouvelles industries et de donner de nouvelles opportunités à l’export.
- Quelles sont les opportunités qui peuvent découler de la compensation industrielle pour votre secteur?
- La compensation industrielle est une véritable opportunité dans la mesure où elle impose aux grands groupes détenteurs de marchés de l’Etat de s’approvisionner en partie sur le marché national ou de fabriquer une partie des composantes au Maroc avec des partenaires locaux. Cela permet l’augmentation du chiffre d’affaires et de la valeur ajoutée à travers le transfert de technologie. In fine, la compensation industrielle permet de créer une dynamique au sein du secteur, de faire émerger de nouvelles industries et de donner de nouvelles opportunités à l’export.
- Quid des pays d’Afrique anglophone. Est-ce que vous avez
une stratégie pour les approcher?
- Effectivement, ce point est inscrit dans le plan d’actionz de la Fenelec. Les résolutions de plusieurs réunions internes entre les différentes instances de la fédération convergent vers l’idée de percer les marchés de l’Afrique anglophone, notamment les pays de l’Afrique de l’Est en plus du Ghana et du Nigeria à l’Ouest. Il est même question de prospecter certains pays sud-américains. Intégrer ces marchés rencontre une série d’obstacles, tels que la disparité des mesures tarifaires et non tarifaires, le système de réglementation et de normalisation, ou encore les difficultés de transport et de moyens de communication.
Propos recueillis par
Ilham BOUMNADE
- Effectivement, ce point est inscrit dans le plan d’actionz de la Fenelec. Les résolutions de plusieurs réunions internes entre les différentes instances de la fédération convergent vers l’idée de percer les marchés de l’Afrique anglophone, notamment les pays de l’Afrique de l’Est en plus du Ghana et du Nigeria à l’Ouest. Il est même question de prospecter certains pays sud-américains. Intégrer ces marchés rencontre une série d’obstacles, tels que la disparité des mesures tarifaires et non tarifaires, le système de réglementation et de normalisation, ou encore les difficultés de transport et de moyens de communication.
Propos recueillis par
Ilham BOUMNADE