04/08/2014

Les lignes directrices de l’OCDE pour la gestion des conflits d’intérêts dans le service public

L’OCDE a adopté en 2003 une Recommandation sur les Lignes directrices pour la gestion du conflit d’intérêts dans le service public.  Aux termes de cette Recommandation, « Un “conflit d’intérêts” implique un conflit entre la mission publique et les intérêts privés d’un agent public, dans lequel l’agent public possède à titre privé des intérêts qui pourraient influencer indûment la façon dont il s’acquitte de ses obligations et de ses responsabilités. »
L’objectif primordial des Lignes directrices «  est d’aider les pays membres, au niveau de l’administration centrale, dans l’examen de leurs politiques et pratiques en matière de conflits d’intérêts concernant les agents publics - fonctionnaires, autres agents et titulaires d’une charge publique - en poste dans l’administration publique nationale. Les Lignes directrices peuvent également fournir des orientations d’ordre général pour d’autres branches de gouvernement, les collectivités publiques infranationales et les sociétés à capitaux publics. »  Par ailleurs, la Recommandation souligne que « les Lignes directrices reflètent en particulier les politiques et les pratiques qui se sont révélées efficaces dans les pays de l’OCDE et elles visent les objectifs suivants :
• Aider les institutions et agences publiques à formuler une politique efficace de gestion des conflits d’intérêts qui renforce la confiance du public dans leur intégrité et dans l’intégrité des agents publics et des décisions publiques ;
• Créer un cadre de référence concret pour examiner les solutions existantes et moderniser les mécanismes conformément aux bonnes pratiques en vigueur dans les pays de l’OCDE.
• Promouvoir une culture de service public telle que les conflits d’intérêts soient correctement identifiés et résolus ou gérés, d’une manière transparente et dans les meilleurs délais, sans entraver indûment l’efficacité et l’efficience des organismes publics concernés.

• Encourager les partenariats entre le secteur public et les entreprises ainsi que les organismes à but non lucratif, conformément à des normes publiques claires définissant les responsabilités des différentes parties sur le plan de l’intégrité. »