L’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) prévoit de récompenser les structures publiques qui se sont distinguées dans les procédures de passation de marché, dans le but de soutenir les efforts notés dans le domaine de la gestion des commandes publiques, a dit Saër Niang, son directeur général.
‘’Nous avons imaginé, au niveau du Conseil de régulation de l’ARMP, de définir des mécanismes qui permettent de récompenser les autorités contractuelles qui se sont illustrées par la qualité en matière de gestion de marchés publics’’, a dit Saër Niang au cours d’une rencontre de présentation du rapport d’audit de l’ARMP pour l’année 2010.
Cette institution de régulation a rendu publiques mercredi à Dakar les opérations d’audits menées dans 90 structures publiques au courant de l’année 2010. Cette rencontre a permis aux membres de l’ARMP d’échanger avec les journalistes sur le contenu dudit rapport.
‘’En décembre ou janvier, nous allons organiser une grande cérémonie pour identifier toutes les structures qui se sont illustrées comme les meilleurs élèves en matière de marchés publics. Nous allons les récompenser’’, a promis le directeur général de l’ARMP.
Selon lui, ''le rôle de l’ARMP ne se limite pas à mettre à nu ce qui ne marche pas, car l’accent doit aussi être mis sur les bons exemples''.
‘’On parle toujours de marchés qui ont été mal passés mais il faut songer aux structures qui respectent l’ensemble des dispositions du code des marchés publics. Il y a de réelles avancées dans ce domaine’’, a-t-il relevé.
Dans le rapport 2010 de l’ARMP des structures publiques et parapubliques ont été épinglées pour la mauvaise gestion des passations de marchés. Ainsi le ministère des Forces armées, celui de l’Intérieur, celui de la Santé et celui de l’Education nationale ont été présentés par les auditeurs comme de ‘’mauvais élèves’’ dans ce domaine.
"Des structures comme la LONASE (Loterie nationale sénégalaise), l’Agence pour la propreté du Sénégal (APROSEN) et l’Agence de la Case des tout-petits peuvent être classées dans ce registre et doivent faire des progrès", ont encore relevé les régulateurs, notant tout de même ‘’de réels progrès dans la gestion des marchés publics au Sénégal’’.
Source
