L’éclairage public est un poste énergétivore et surtout budgétivore. Au
Maroc, il représente plus de 40% de la consommation énergétique des communes
urbaines (selon l’ONEE).
A Casablanca, les 151.000 points lumineux installés consomment plus de 127 millions de kWh/an, soit plus de 162 millions de DH par an en facture d’électricité. Une proportion près de deux fois plus importante que la moyenne européenne due à la vétusté du parc d’éclairage marocain, qui totalise un million de points lumineux.
A Casablanca, les 151.000 points lumineux installés consomment plus de 127 millions de kWh/an, soit plus de 162 millions de DH par an en facture d’électricité. Une proportion près de deux fois plus importante que la moyenne européenne due à la vétusté du parc d’éclairage marocain, qui totalise un million de points lumineux.
Depuis 2014, la Société assure également la gestion du service éclairage
public des parcs et jardins de la ville de Casablanca. Au lancement de son plan
de développement, la métropole a décidé de se doter d’un Schéma directeur
d’aménagement lumière (SDAL) qui devra fixer les grandes orientations en
matière d’éclairage urbain. Le SDAL vise à réduire de plus de 20% la facture
énergétique du parc existant. Il sera un référentiel pour la gestion actuelle
et future de l’éclairage public. Cette feuille de route, pilotée par Lydec, est
fin prête depuis quelques mois en attendant son déploiement. L’éclairage de la
Corniche et du quartier art déco seront des exemples de déploiement des
recommandations de ce plan lumière. «A terme, le SDAL aboutira à des plans
lumière par thème: valorisation du patrimoine, embellissement et animation des
places publiques, identification des voies structurantes, sécurité de
déplacements…», est-il indiqué auprès de Lydec. L’élaboration du SDAL est
organisée autour de 3 principales missions. La première consiste à analyser le
contexte actuel, l’identification et validation des besoins (déjà réalisée).
La seconde mission a élaboré le diagnostic de l’existant (réalisée) et
la 3e est celle de l’élaboration du SDAL à proprement dit. L’objectif est
d’aboutir à une matrice d’éclairage pour assurer la cohérence et l’homogénéité
afin de donner une identité lumière à la ville de Casablanca, en mettant
en valeur son patrimoine. Le SDAL vise également la généralisation du Led
et la proposition de la modulation d’éclairage.
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Par ailleurs, le projet de certification ISO 50001 de l’activité éclairage
public devra poser les bases d’un système de management de l’énergie afin
d’améliorer le rendement énergétique. A terme, la certification ISO 50001 de
l’activité éclairage public vise à définir la politique énergétique et
hiérarchiser les priorités d’exploitations et d’investissement, améliorer les
standards métiers (achat, maintenance, études, travaux…) , évaluer et
privilégier l’adoption de nouvelles technologies à haut rendement
énergétique… Une revue énergétique a permis d’évaluer les usages et la
consommation d’éclairage public sur la période «2015-2017» afin de définir les
consommations de référence et les indices de performance énergétique pour
aboutir à un plan d’action de management de l’énergie.