Après la dépollution à 100% du littoral du Grand Casablanca,
c’est au tour des corniches d’être réaménagées. En tout, 5 plages sont
concernées par cette opération pilotée par Casa-Aménagements. Il s’agit des
sites d’El Hank, Aïn Sebaâ, Mohammedia, Dar Bouazza et Aïn Diab. Coût global de
l’opération: 700 millions de DH. La plage «Miramar» de Mohammedia est l’une des
premières à profiter de ce coup de lifting, dont le coût est estimé à 200
millions de DH.
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Un appel d’offres vient d’être lancé pour la sélection d’un
projet pour l’aménagement de la corniche de la ville des roses. L’ouverture des
plis est prévue la semaine prochaine, assure-t-on auprès de la société de
développement local (SDL) Casa-Aménagements.
Concrètement, les travaux de mise à niveau concerneront la
protection de la houle (avec création de digues si nécessaire), le revêtement du
sol, l’éclairage public, les espaces verts ou encore le mobilier urbain. Ce
sont les corniches d’El Hank et de Mohammedia qui auront les plus gros budgets
(200 millions de DH respectivement). Les autres sites (Aïn Diab, Aïn Sebaâ et
Dar Bouazza) n’auront que la moitié de ce montant (100 millions de DH). D’ici
2017, l’ensemble des plages devrait être réaménagé, conformément au calendrier
initial.
Sur les 700 millions de DH, la Direction générale des
collectivités locales (DGCL) contribuera avec plus de la moitié (450 millions
de DH). Le reste sera réparti entre plusieurs entités, dont la commune urbaine
de Casablanca (100 millions de DH), le conseil provincial de Nouaceur (35
millions), la commune urbaine de Mohammedia (35 millions) et celle de Dar Bouazza
(40 millions).
Outre un baladoir, des pistes cyclables, des bancs et des
kiosques, la plage de Miramar sera dotée de douches, unités sanitaires,
corbeilles… Au programme aussi: des espaces ludiques, des structures
gonflables, beach soccer, beach volley… Pour la surveillance et la sécurité des
estivants, la corniche de Mohammedia sera équipée de miradors fixes et mobiles,
un espace de gardiennage, un poste de sécurité civile ainsi que des caméras de
surveillance. Et pour les premiers secours, une infirmerie pour les soins de
premières urgences est également prévue.
Rappelons que le système anti-pollution (SAP) du littoral
Est du Grand Casablanca a assaini cette zone fortement polluée par les rejets
domestiques et industriels. A compter de mai 2015, tous ces rejets seront
traités et déversés via un émissaire marin (de 2,2 km) directement dans la mer.
Ce qui aura un impact indéniable sur la qualité de vie des Casablancais, qui
tournaient jusqu’ici le dos à leur littoral.
