A moins d'un rattrapage au cours des prochains trimestres,
le retard pris dans la formation du gouvernement aura un coût. Cette crise
pourrait se traduire par des points de croissance en moins puisque le monde des
affaires est en quasi stand by. Cet attentisme est amplifié par la poursuite de
la détérioration des délais de paiement. «Nous sommes à 8 voire 9 mois de
retards de paiement. Et en face les banques ont serré la vis», déclare un
dirigeant de PME.