30/05/2012

Marchés publics: Le retour des vieux démons

«NOUS n’avons reçu aucun centime du budget de fonctionnement depuis janvier, nous ne pouvons donc plus payer nos fournisseurs et prestataires». Plusieurs universités sont dans ce cas aujourd’hui. De Casablanca à Marrakech en passant par Mohammedia, les universités n’ont pas reçu d’argent pour fonctionner.

28/05/2012

Clauses d'insertion : les bonnes pratiques de l'Etat

 Le Service des achats de l'Etat a organisé le 23 mai un colloque autour du partage de bonnes pratiques en matière de clauses d'insertion. Au-delà des marchés publics, les partenariats public-privé offriraient un nouveau terrain d'expression à ces clauses.

25/05/2012

marché public du BTP: La nouvelle concurrence qui effraie les opérateurs

Crise en Europe, campagne céréalière moyenne,… peu importe la menace sur la croissance. Les professionnels du bâtiment et des travaux publics bénéficient d’une visibilité dont peu de secteurs peuvent se targuer. A moyen terme, ils disposent d’un impressionnant matelas de sécurité à travers les différents plans sectoriels gouvernementaux.

24/05/2012

Après sept ans de tergiversations : Le projet de décret sur les marchés publics montre le bout du nez

Le projet de décret sur les marchés publics, tant attendu, devrait connaître son chemin vers l’adoption prochainement. 
Nizar Baraka, ministre de l’Economie et des Finances, a annoncé, avant-hier à la Chambre des conseillers que le texte est prêt et qu’il sera soumis incessamment au Secrétariat général du gouvernement.

23/05/2012

Rôle des marchés publics pour les technologies propres

Écotech Québec présente les grandes lignes d'une étude portant sur le rôle des marchés publics ( gouvernements, municipalités, organismes publics ) dans le développement et la commercialisation des technologies propres.

22/05/2012

La formation des élus doit être une priorité pour les pouvoirs publics

Une première du genre ! Un groupe d’experts RH et d’élus locaux ont lancé l’Université mobile des élus locaux (UMEL). Un démarche qui consiste à aller vers les élus pour leur dispenser des formations leur permettant de bien remplir leurs missions dans le sens du renforcement de la démocratie par la bonne gestion des affaires publiques.

En quoi consiste le projet de l’Université mobile des élus locaux (UMEL) que vous comptez lancer ? 

Statutairement, l’action de l’UMEL s’articule autour des axes suivants : conseils, formations et accompagnement des élus locaux ; partenariats et coopération internationale décentralisée ; organisation événementielle et sensibilisations ainsi que la réalisation des études et élaboration de rapports sur les thématiques  en relation avec les politiques locales/sectorielles.
L’UMEL est donc un concept novateur, il est à la fois un espace de formation, et surtout une plateforme d’action, c’est une fondation de formation et d’information dédiée aux élus locaux. Elle vise prioritairement dans un premier temps les élus des communes du monde rural et zones montagneuses qui ont beaucoup de difficultés à se former dans l’état actuel des choses. Il est question de proposer des modules de formations pratiques qui répondent directement aux besoins des élus locaux pour les aider à réaliser leurs missions. Dans un souci de faciliter la tâche aux élus, ces modules de formations seront directement dispensés au sein des locaux des communes clientes. Pour mettre en place ce projet, nous avons été accompagnés par un grand cabinet conseil international qui a une grande expérience à la fois dans les domaines du conseil et de la formation dans plusieurs pays.
Sur le plan méthodologique, et pour élaborer le contenu ces modules de formation, nous sommes partis des compétences des communes telles qu’elles sont arrêtées par la dernière charte communale, ces modules seront aussi enrichis in situ selon la demande des clients, et en fonction du contexte de la commune et de son Plan communal de développement (PCD). 
Pour des raisons de commodité, l’expérience pilote va démarrer dans la région administrative de Tanger/Tétouan, ensuite, il est question de réfléchir à l’extension de la zone d’action de la fondation.
Des séances d’information seront organisées pour expliciter le concept, et chercher des partenaires intéressés par notre projet, car nous voulons aussi nous inscrire en complémentarité d’autres acteurs de la formation. 

Pensez-vous que la formation des élus fait défaut chez nous ? Pourquoi ?

Il n’y a pas de formations organisées par l’Etat au Maroc destinées aux élus locaux, ce qui est une aberration totale vu le contexte, car ce sont les élus qui décident dans les collectivités locales et territoriales. Ils doivent bien connaître le droit, avoir de bonnes notions en gestion et savoir communiquer.
Il existe actuellement uniquement des actions de formations organisées dans le cadre de projets de la coopération internationale. Dans le nord, par exemple, c’est l’Espagne qui occupe le plus le terrain, il y a aussi la coopération belge ces derniers temps, la France est présente également, mais ce sont les Américains qui sont de plus en plus intéressés par cette zone du Royaume, et ce, depuis qu’un rapport a mentionné que beaucoup de djihadistes partent de Tétouan pour aller combattre en Irak. Il faut préciser que c’est presque exclusivement les élus citadins qui bénéficient de ces opportunités. Dans plusieurs régions, ces actions sont accaparées par une clientèle constituée des proches des maires ou des présidents de conseils régionaux. Nous avons écrit à certains organismes pour les sensibiliser à cette question de népotisme et de clientélisme, mais ceci n’a rien changé. 
La formation des élus n’est pas une priorité des pouvoirs publics au Maroc. Nous proposons de la rendre obligatoire dès qu’une personne est élue. Certains reprochent aux élus leur incompétence, mais il y a encore plus incompétents, ce sont ceux qui nous répètent cela depuis des décennies, et ils ne font rien pour changer les choses, alors qu’on a la charge de gérer le pays.  Refuser la formation aux élus est un mode de gestion politique qui relève d’une logique de perpétuer la domination,  pour garder le pouvoir au profit de certains. 

Comment vous comptez concrètement associer les communes à votre projet ?

La question est importante, il s’agit de mettre en place un système viable sur le long terme, alors que sur le plan commercial nous allons opter pour un système d’abonnement annuel des communes pour bénéficier des formations. 
Les ministères, les offices publics, les conseils régionaux et provinciaux peuvent aussi payer des formations à des communes pauvres, tout comme certaines grandes entreprises du pays. Dans ce dernier cas, il est indispensable de respecter la règle des conflits d’intérêts. Notre objectif est de stimuler les communes pour faire de la formation un axe pour le changement dans les territoires. Un pari ambitieux, mais réalisable. Les communes doivent savoir qu’il y a maintenant moyen de faire bénéficier les élus de formations en fonction des besoins, il suffit de le décider et de le budgétiser ; elles ont la possibilité de le faire, car elles sont décideurs sur le sujet. 
La nouvelle charte communale oblige les communes à avoir un plan stratégique communal, or ce dernier va rester un catalogue de bonnes volontés sans un volet important de la formation.  

Généralement, quels sont les types de formation que vous allez proposer ?
Il y a au moins deux types de formation. D’un côté un cycle de formation qu’on peut qualifier de généraliste dont les thèmes sont riches et standards, on peut en citer à titre d’exemple :  la comptabilité et précisément les techniques de lecture des documents comptables, la fiscalité et les finances locales, l’aménagement et l’urbanisme, la passation de marchés, le code de la famille, la collecte des ordures, hygiène et sécurité, les statuts de la fonction publique. De l’autre côté, il y a des cycles spécialisés d’approfondissement très axés sur une problématique déterminée ou un domaine particulier : la conduite du changement, l’évaluation des politiques publiques, les dispositifs d’actions et stratégies sectorielles, l’Initiative nationale de développement humain (INDH), la gestion de projets, la délégation des services publics, l’informatisation des services… 
Par ailleurs, il est prévu de proposer des cycles de formation certifiant pour des métiers de collaborateurs aux cabinets ministériels et aux collectivités territoriales. Nous sommes choqués par le profil de certains collaborateurs dans les collectivités et les ministères. 
Nous avons pris contact avec une grande université étrangère, et un grand institut de formation en France mondialement connus pour les formations de cette nature. Une réunion est prévue, nous allons aussi contacter des universités et des fondations au Maroc.
Quels sont les impacts attendus ?
Cette nouvelle entité se veut à la fois un cadre de réflexion, mais surtout une plateforme d’action pour accompagner les élus locaux afin de les doter d’idées et d’outils nécessaires pour se construire un référentiel d’action conforme à la charte communale. Cette entreprise est de nature à mieux aider les élus locaux à saisir les enjeux des mutations sociales et institutionnelles en cours, pour échapper aux tentations populistes et au repli sur soi prôné par certains dans le monde rural et les régions isolées. Cette initiative va certainement contribuer à un meilleur service des citoyens et avoir un impact positif sur les pratiques de la démocratie locale et enrichir davantage le débat public afférent aux politiques publiques locales.

20/05/2012

Fraude et corruption dans les marchés publics, deux filiales d’Alstom exclues de la Banque mondiale

La banque mondiale a exclu deux filiales du groupe français de transport et d’énergie Alstom, épinglées pour un contrat litigieux en Zambie. L’institution de Bretton Woods entend par là sévir contre toute forme de manipulation dans la gestion des marchés qu’elle finance.

16/05/2012

L’accès aux marchés publics s'inscrit au plan d'action de la CGEM

DANS sa première sortie médiatique, Miriem Bensalah-Chaqroun, unique candidate à la présidence de la CGEM, a d’emblée assuré qu’elle «ne souhaitait pas» se retrouver dans une telle posture (L’Economiste du 7 mai 2012).
Par ailleurs, la présidente élue a insisté sur un point transversal à toutes les PME: le financement qui est un enjeu majeur et bride la croissance. Il faut rapidement rendre opérationnelle la loi sur les délais de paiement à travers la publication du décret d’application. Les PME étouffent aujourd’hui à cause de problème d’impayés.

12/05/2012

Commandes publiques : 87% du portefeuille de l’Etat ne disposent pas d’un texte juridique clair


Les marchés publics constituent l’outil privilégié par lequel les entreprises et établissements publics réalisent leur programme d’investissement. Le recours aux marchés publics pour la réalisation des investissements n’est pas exempt d’anomalies. Ces anomalies peuvent aller du retard d’exécution des ouvrages aux déperditions financières.

10/05/2012

Non, le Japon ne verrouille pas l'accès à ses marchés publics


Dans l’édition des Echos du 12 avril dernier, un article de Monsieur Paul Lignières paru en page 11 sous le titre « La réciprocité, une réponse au protectionnisme » présentait l’assertion suivante : « Ainsi, seuls 4% de l’ensemble des marchés publics japonais seraient ouverts à des entreprises européennes, à hauteur de 22 millions d’euros, alors que les entreprises japonaises auraient accès à des marchés publics de l’UE d’une valeur de 312 milliards d’euros.

07/05/2012

Marchés publics: le nouveau système de qualification divise

Mis en place en décembre 2011, le nouveau système de qualification et de classification des entreprises de BTP est remis en question par certains acteurs du secteur. Cinq mois après sa mise en application, le nouveau système de qualification et de classification des entreprises du BTP soulève des interrogations. Cette mesure en date de décembre 2011 permet l’appréciation des offres des entreprises sur la base de critères unifiés.

06/05/2012

Marchés publics : Les PME marocaines auront leur part du gâteau

La réforme de décret sur les marchés publics permettra aux PME nationales de mieux accéder aux appels d'offres. Un quota de commandes publiques devrait être accordé aux PME nationales et sera intégré dans le texte.